Jour 1, Promenade dans le Parc de la Tête d’Or
18 Décembre 2014
Première demi-journée à Lyon, à la découverte de la rive gauche du Rhône avec notamment le parc de la Tête d’Or : visite des serres, du jardin botanique, du zoo et promenade au bord du lac avant de finir la journée au Transbordeur pour un super concert…
Arrivée à Lyon en milieu d’après-midi. Direction Villeurbanne pour aller déposer la voiture à l’hôtel Mercure. Villeurbanne est un quartier plutôt bien placé, où l’on trouve des commerces et des restaurants facilement et où les hébergements sont relativement plus abordables que les quartiers plus proches du centre de Lyon. Notre choix s’est porté sur l’hôtel Mercure car il est situé à deux pas de l’arrêt de métro Charpennes de la ligne A, reliant l’Est de la ville à la Presqu’île, et à quelques kilomètres au Sud du Transbordeur, la salle où se déroulera le concert du soir.
Après avoir tournés quelques minutes pour trouver le parking souterrain de l’hôtel, nous déposons les bagages dans la chambre. Rien d’exceptionnel, elle correspond aux standards de la chaîne d’hôtel… Une petite pause café permet de se décider sur le programme de cette fin de journée. Il est déjà 16h, la luminosité commence à baisser et pour couronner le tout le ciel est bien couvert. Ne souhaitant pas affronter les transports en communs à l’heure de pointe, on se décide pour une promenade dans les environs, à pied, en attendant l’heure du concert.
Promenade au Parc de la Tête d’Or
Direction le Parc de la Tête d’Or, le plus grand poumon vert de Lyon et le plus grand parc urbain de France (117 hectares !). Avec ses grandes allées, ses vastes pelouses, son parc zoologique, son lac, son jardin botanique et ses roseraies, le parc est le lieu rêvé des promenades en famille, des piques-niques au grand air et des joggeurs du soir…. lorsqu’il fait beau… et malheureusement, ce ne sera pas le cas pour nous…
Après 10 minutes de marche, on atteint la Porte du Lycée du parc, accessible depuis l’avenue de Verguin. Cette entrée donne directement sur le jardin botanique et ses serres. L’architecture tout en fer et en verre de ses longues serres plonge directement le visiteur en 1880, date à laquelle elles furent construites par Gustave Bonnet. Il ne sera toutefois possible de visiter qu’une seule serre (une des serres tropicales) puisqu’elles ferment à 16h30 en hiver. La balade continue ensuite à l’intérieur de l’enclos du jardin botanique, qui, à cette période de l’année, est un peu tristounet. Il n’en compte pas moins de 16000 espèces de plantes et d’arbustes ! Après un passage aux petites serres, tout aussi mignonnes cachées au milieu de la verdure au détour d’une allée, direction le zoo pour essayer de voir quelques animaux.
Le chemin débouche sur un enclos ouvert à l’air libre, surplombant une petite zone où se promène un ours brun d’Europe. L’espace est toutefois très réduit et le pauvre en est réduit à faire toujours le même circuit. En l’espace de 3 minutes, il aura fait trois fois le tour de son enclos. En effet, à l’exception des 3 hectares de la Plaine Africaine où cohabitent plusieurs espèces animales vivant dans la savane, les enclos du zoo paraissent très petits. Après l’enclos de l’ours brun, suivent les enclos des lémuriens, des primates et des mangoustes. Pas de chance en revanche dans la partie « Fauves » où nous n’apercevront pas l’ombre d’une moustache…
Nous reprenons le chemin en direction de la Plaine Africaine mais, étant donné l’heure tardive et probablement le temps froid et humide, les animaux sont rentrés dans leurs abris chauffés. Seules les girafes, derrières les vitres de leur abri, se donneront en spectacle.
Plus loin, nos pas nous conduisent sur les rives du lac, s’étendant sur 17 hectares. Une légère brume glisse sur l’eau calme et grise où seuls les canards rompent la tranquillité des lieux. Une terrasse avec vue sur le lac derrière une petite bicoque donne un charme romantique à l’endroit. On aperçoit l’île des Tamaris, au milieu de l’eau. Pendant les beaux jours, il est possible de naviguer sur le lac avec des barques, des pédalos ou des bateaux à moteur, à partir de l’embarcadère.
La nuit tombe et les lampadaires s’allument, créant ainsi des sources vivantes et lumineuses dans ce parc déserté par les visiteurs. De retour vers l’entrée principale avec l’imposante Porte des Enfants du Rhône, la vie reprend petit à petit : les joggeurs envahissent le parc, en groupe ou seul, vêtus de bonnet et de gants et suivis d’un fin nuage de buée…
Soirée burger – concert à Villeurbane
Il est 17h30, la nuit est tombée et cette promenade dans le parc de la Tête d’Or a quand même échauffé nos pieds. Il faut garder des forces pour le concert de ce soir et nous décidons de rentrer à l’hôtel pour une petite pause avant la soirée. Puis à 18h30, direction le BIEH sur le cours Vitton, un bistrot New-Yorkais servant des burgers et des bagels à 5 minutes à pieds de l’hôtel Mercure. Bière et burger au reblochon au menu avant d’attaquer une folle soirée de concert, voilà de quoi tenir au ventre toute la soirée !
Toujours dans les temps, on récupère la voiture et direction la salle du Transbordeur. Quelle erreur ! Et ce n’est pas faute d’avoir regardé les autres moyens de transports pour se rendre à la salle de concert ! Arrivés sur les lieux, plus de places au parking et un camion qui bloque l’accès à la rive Sud du Rhône. On nous dirige sur le pont et là, embarqués de l’autre côté du Rhône, sur le périphérique… Aucune idée de la façon de faire demi-tour et d’un plan bis pour se garer, le GPS qui tombe en rade en cherchant désespérément les satellites… Bref, la galère et après avoir tourné 30 minutes, on nous conseille la cité universitaire, à 10 minutes à pied du Transbordeur. C’est en effet un bon plan pour se garer !
Le concert a malheureusement déjà commencé. On peut dire que l’organisation de cette tournée est rodée puisqu’il n’y a eu aucun retard sur la programmation, pour une fois qu’un concert commence à l’heure ! On découvre la salle de concert sous les applaudissements de la première partie, dommage… Heureusement, la suite vaut le coup et la deuxième partie chauffe bien la salle avant l’arrivée de la tête d’affiche qui enflamme le Transbordeur : 2 heures de pure ambiance, d’interaction avec le public, de chants galvanisants le public, un vrai régal ! Le sommeil ne se fait pas attendre après une riche journée comme celle-là.
C’ est Avenue Verguin et pas Avenue Verdun sinon merci pour cette balade !