Jour 6, Roseau et le Waitukubuli National Trail n°01
28 Janvier 2017
Dernier jour complet sur l’île de La Dominique. Après la grosse journée de randonnée de la veille, celle-ci sera plus tranquille, sur le mode détente : visite de Roseau, la capitale, et son marché le matin, puis petite randonnée le long du segment n°1 du Waitukubuli National Trail, conduisant à la superbe pointe de Scott’s Head pour terminer par du snorkeling sur les plages les plus réputées de la côte Sud-Est.
Le marché de Roseau
Roseau, la capitale de la Dominique, est la ville la plus densément peuplée de l’île, forte de 24 000 habitants. On en fait aisément le tour à pieds et on y découvre son architecture créole, son square historique, son jardin botanique et son marché en plein air animé.
Le marché, qui a lieu tous les jours sauf le dimanche, se concentre autour des quais, du port et des quelques rues derrières. Il est vraiment typique et vivant, pas du tout orienté pour les touristes, mais à destination des locaux. Quand on achète des épices, on les prends conditionnées en gros : un sac de 0,5L de clous de girofle, un sac de 1L de cannelle… il faut aimer ça ! Ou alors en acheter à plusieurs et se les partager après, ce que nous avons fait. Je ne me prive pas pour faire le plein d’épices, j’adore ça et elles seront utilisées à bon escient à mon retour pour faire du rhum arrangé ! Un peu à l’écart du marché, on trouve une boutique d’épices, de café et de thé et quelques étales de produits souvenirs, sur la place du Vieux Marché. Là encore je me fais plaisir et utilise mes derniers dollars caribéen : thés, épices, cartes postales.
WNT n°1, de Soufrière à Scott’s Head
Pour la dernière randonnée du séjour, nous parcourons une partie du segment 1 du Waitukubuli National Trail, reliant Soufrière à Scott’s Head. Malheureusement, étant donné que la portion entre Gallion et Scott’s Head est fermée (pour cause d’effondrement), nous finirons par la route. Cela nous évite la portion la plus difficile du segment, qui est classé en « Trés difficile » sur le site du Waitukubuli National Trail. Au final, ce sera une petite balade de 6 km et 2h de marche avec 200 mètres de dénivelés seulement.
Le départ de la randonnée se fait encore une fois aux sources de Soufrière, mais en prenant la direction du Sud. Ce segment traverse le plus vieux domaine agricole de l’île où prospéraient de grandes exploitations de cacao, de sucre et de citrons verts. On croise également de petites fermes où les animaux sont laissés en liberté. Puis, le segment redescend vers Gallion d’où l’on a une vue magnifique sur la côte et le village de Soufrière.
Une fois que nous avons rejoint la route côtière, nous la longeons jusqu’à l’impressionnante portion de terre de Scotts Head. Bars, restaurants et échoppes bordent la route et la rendent animée. Sur la plage, les cocotiers se partagent l’espace avec les bateaux de pêcheurs.
Scott’s Head, est une portion de terre en arc-de-cercle, à l’origine faisant partie de la caldeira d’un volcan et aujourd’hui effondrée dans la mer. C’est là qu’Atlantique et mer des Caraïbes se rencontrent. D’un côté de la plage Caribantic, le tumulte de l’océan d’un bleu profond fait rage, de l’autre, le calme de la mer des Caraïbes et son eau transparente en font un lieu privilégié pour la plongée. D’autant plus que cette zone est classée en réserve maritime. Avant de se poser pour manger, nous grimpons au sommet de Scott’s Head. De là, la vue sur l’île est grandiose et porte par beau temps loin vers le Nord. On s’abrite du vent sur la plage au pied de la roche, face à une mer bleue turquoise, pour pique-niquer… c’est tout simplement magnifique.
Les plages de Scott’s Head et de Champagne
Il est temps de chausser les palmes et de mettre son masque pour aller explorer les fonds marins. L’effondrement de la caldeira a crée des précipices allant de 240 à 450 mètres de profondeur. Si les abords de la plage sont clairs avec quelques coraux accrochés aux rochers, le bleu intense des profondeurs à de quoi donner des chocottes ! Mais, j’ai beau scruter les fonds marins et apercevoir de temps en temps un ou deux poissons, ce n’est pas vraiment la panacée… le snorkeling a ses limites, peut-être que les plongeurs ont plus de chance !
Après une bonne baignade, Thomas, notre chauffeur, nous conduit à un autre spot de plongée : à la plage de Champagne. Son nom vient du fait qu’on peut sentir de fines bulles de gaz s’échapper du sable. Elles proviennent d’une résurgence de l’activité volcanique de l’île. Encore située dans la réserve maritime, c’est aussi un lieu idéal pour l’observation sous-marine. A noter qu’il faut payer un droit d’accès à la plage. L’endroit est vraiment beau, bien que la plage très étroite et bordée de rochers. Néanmoins, nous repartons un peu déçus car le fort courant marin nous auras empêché de sentir la moindre bulle de gaz et les poissons étaient, là encore, bien cachés.
Pour cette dernière soirée sur l’île de La Dominique, nous sommes gâtés au Petit Paradis : apéritif au punch aux saveurs de l’île et un repas traditionnel très copieux comprenant un plat typique, le Callaloo. Il est temps d’écrire, un peu au dernier moment, les cartes postales achetées ce jour-là et d’échanger avec les autres membres du groupe les e-mails, avant de faire un débrief de ce super séjour. Nous n’avons pas tous eu le même ressenti à propos de la difficulté des randonnées, mais concernant le dépaysement et l’accueil, nous sommes unanimes : le top !
Toujours autant de belles photos qui nous donnent envie d’évasion …! MERCI du partage et on en veut encore et encore …
Merci 🙂 J’avoue que pour cet article, la sélection a été difficile ^^ !